Les moyens de transport durables

Quand on pense mobilité durable, souvent le vélo nous vient en tête. C’est en effet un moyen de transport des plus populaires en termes de mobilité douce. Il y en a d’autres : le train, le tramway, le bus mais aussi la trottinette électrique ! Pour ceux qui existent déjà…

Un article du Monde dévoile les nouveaux moyens de transport, toujours plus innovants ! Par exemple, des taxis volants -ce serait quand même incroyable !- ou des navettes autonomes. Ce transport est de plus en plus en vogue et la France est pionnière dans son développement.

Maddyness mentionne dans plusieurs articles la navette autonome Navya, une entreprise française basée à Lyon. Dernièrement, Navya s’est implantée à Chateauroux sur le Centre National de Tir Sportif. L’implantation de la navette permet d’assurer les déplacements des tireurs dans les différentes infrastructures du centre.

La navette autonome est populaire en Auvergne-Rhône-Alpes. Le groupe Ligier basé à Vichy a aussi lancé sa navette autonome EZ10 en partenariat avec Easymile. Selon La Montagne, la navette doit être testée sur Vichy mais peine à se mettre en place à cause de la pandémie de Coronavirus. Le Connecteur parle aussi de cette navette et des expériences réalisées par le Labex IMobS3. 

Ce que l’État met en place.

Pour venir en aide aux consommateurs de ces transports doux, l’État français a mis en place un « forfait mobilité durable » de 500€ par an. Selon France Info, ce forfait serait versé aux salariés utilisant un transport durable pour se rendre sur leur lieu de travail. Ce montant est à la charge de l’entreprise  mais n’est pas obligatoire. France Info et Le Monde

Les moyens de transport durables d’après Le Monde

  • Le vélo personnel, qu’il roule à la force de vos mollets ou électrique. 
  • Le covoiturage. Vous pouvez très bien être conducteur ou passager. 
  • Les trottinettes
  • L’autopartage si le véhicule est électrique ou hybride.

Enfin, Les Echos rappelle que ce forfait est cumulable avec le remboursement des abonnements de transports mais ne s’additionnent pas. 

La mobilité durable dans les campagnes.

La plupart des transports cités plus haut ainsi que la mesure mise en place par l’État sont plutôt accessibles à une population urbaine. Comment se déplacer durablement dans les milieux ruraux ? 

Les Echos raconte  l’expérience de covoiturage en milieu rural menée à Privas Centre Ardèche avec la startup Klaxit. Grâce à l’application développée par Klaxit, les habitants de l’agglomération peuvent faire le trajet domicile-travail à plusieurs et réduire leur impact sur l’environnement. Niveau prix, c’est aussi avantageux : un euro par passagers. 

Et pourquoi ne pas covoiturer en voiture électrique ? Oui c’est possible ! Un article du Parisien précise pourquoi : 

  • Les voitures électriques peuvent maintenant tenir une charge de 300 à 500 kilomètres. Ce qui est avantageux pour les habitants du milieu qui font souvent des trajets longs pour se rendre sur leur lieu de travail.
  • Le coup en carburant est moindre, l’article du Parisien précise qu’un véhicule non électrique consomment entre 1600€ à 1700€ par an de carburant, pour seulement 300€ pour un véhicule électrique. 
  • Les bornes de rechargements électriques sont faciles à mettre en place en milieu rural. 
  • Le gouvernement a pour ambition d’atteindre un total de 100000 bornes électriques sur le territoire français d’ici la fin 2021. 

Il ne vous reste plus qu’à investir, l’État propose aussi des aides pour les citoyens passant à l’électrique. 

Pour les curieux : atteindre l’Arctique à l’hydrogène.

© Energy Observer – Antoine Drancey

Usbek et Rica raconte comment Victorien Erussard et Jérôme Delafosse, capitaines de l’Energy Observer, ont atteint l’Arctique en utilisant des énergies renouvelables. 

L’expédition est partie de Saint Pétersbourg et a parcouru 5700 kilomètres avant d’arriver à destination : Spitzberg. Tout ça sans un bruit ! Et bien sûr, aucune émission de CO2 ou de particules fines. L’Energy Observer devient une solution pour les expéditions polaires. 

Usbek et Rica rapporte que cette expédition n’était pas de tout repos. Le navire a lui aussi été amélioré pour l’occasion. Le navire en question est considéré comme un laboratoire flottant. Il produit l’énergie qu’il consomme et s’adapte aux vents et marées. 

La destination est symbolique. L’Arctique est l’endroit le plus touché par le réchauffement climatique. Les conséquences y sont très visibles étant donné que la région très peu peuplée. Usbek et Rica déclare « en moins de 20 ans, l’Arctique a perdu 1,6 million de km2 de glace ». 

L’Energy Observer pourrait bien être une solution pour combattre le réchauffement climatique. Ce type de navire sera-t-il un des futurs de la mobilité durable ?